Un point sur les combinaisons néoprène et sur la réglementation.

Alors que la saison d’eau libre se lance, par exemple aux championnats de France demain à Gravelines, sur les réseaux sociaux les meilleurs publient des photos d’eux en combinaison, une manière de promouvoir le sponsor mais aussi de dire que l’eau est fraiche et qu’ils nageront surement avec le lendemain pour l’épreuve du 10km.

Je ne trancherai pas ici la question épineuse de savoir si la nage avec combinaison reste de l’eau libre, ce serait comme demander si l’oxygène est autorisé en haute montagne lors d’une course ou d’aller enquêter sur le drafting en triathlon en vélo ou lors de la tentative d’un équipementier de faire battre le record du marathon et la barre des 2 heures grâce à une tesla ouvrant la route à quelques mètres du coureur.

Disons le tout net, en hiver en mer je nage en combinaison néoprène en Atlantique et en Méditerranée pour l’entrainement et la longue distance. Pour autant la combinaison doit-elle être portée en compétition j’avoue que je suis moins tenté de m’inscrire à une épreuve qui risque de l’imposer. La pire des situations restant à mes yeux la tranche de température laissant la faculté de la mettre ou pas et qui donc lance les nageurs sur un pied d’inégalité. J’ai fait une ou deux épreuves dans de telles conditions, notamment Swim the Island en Italie qui reste une course magnifique mais j’étais un des rares en maillot alors que l’eau était au dessus des 20°C (en octobre en Italie sous le soleil). En terminant les 6km à la force des bras sans ravitaillement j’ai trouvé des nageurs beaucoup plus frais que moi à l’arrivée qui m’avouaient avoir nagé bien plus vite que d’habitude.

Capture d_écran 2017-05-31 à 16.13.10
L’attirail complet pour nager dans le canal à 7°C, chaussons obligatoires

Mais  quand on dit combinaison de quoi parle t-on exactement?

D’un vêtement d’une pièce composé de néoprène yamamoto (une fabrication japonaise qui permet à la matière de proposer une bonne floraison et parfois une épaisseur très fine pour ne pas gêner les mouvements de bras). La différence essentielle avec les combinaison de surf est que nous avons besoin autant de nous protéger du froid que d’être capable de tourner les bras sur 5km et plus quand les surfer ne crawlent mais rament et préfèrent avoir chaud et flotter le plus possible pour remonter à la surface après une chute.

Le néoprène® est une marque déposée par Dupont de Nemours datant des années 30 qui constitue une famille de caoutchouc synthétique.

Il existe 3 variations de ce néoprène bien plus cher que le classique utilisé pour le surf, que l’on appelle 38, 39 et 40, et qui décline l’essentiel de la gamme. À savoir une entrée de gamme (38) qui flotte beaucoup et qui présente peu de souplesse, un 39 qui associe flottaison et un plus grand étirement des matériaux donc plus de souplesse aux épaules, et enfin un 40 haut de gamme très fins mais très sensible et fragile aussi, attention aux coupures.

L’ensemble ne doit pas dépasser 3 à 5mm selon les endroits (5mm sur les jambes parfois c’est beaucoup pour qui sait déjà flotter) et ne pas déborder sur les pieds et les mains. Mais qui voudrait nager avec des chaussons de surf en néoprène, autant j’aime cela en surf autant ma dernière tentative lors des Neptune Steps dans l’eau à 7°C de Glasgow m’a rappelé que les sensations d’appuis sont tout de même essentielles à la nage.

Capture d_écran 2017-05-31 à 16.14.49
Paris à la nage 2016, les libanais souffrent du froid et en bons triathlètes partent en combi.

Mais alors que choisir si on nage en eau libre?

Les fédérations ont, semble t-il, tranchées et le moins que l’on puisse dire c’est que selon les maisons les règlements sont bien différents, un vrai choc de culture.

Débutons avec ceux qui semblent ne savoir nager qu’avec une combinaison voire un pull buoy entre les jambes vous aurez reconnu les triathlètes et les swimrunners (pour ces derniers je ne connais pas le règlement mais voyant des photos de types avec des plaquettes et des pull buoys dans des lacs je préfère ne pas savoir). Ici encore pas un seul règlement car les fédérations sont souvent supplantées par des sociétés privées (IronMan® ou Challenge®) qui imposent leurs point de vue pour faire plaisir à des fabricants en autorisant le speedsuit sur la trifonction quand c’est interdit par la FFTri entrainant de nombreuses disqualifications comme à Vichy l’an dernier.

En règle général 24°C est la barre au dessus de laquelle les triathlètes découvrent l’eau libre sans néoprène, ça reste possible de nager sans jusqu’à 16°C mais obligatoire ente 12 et 16°C en dessous a priori en France pas de nage autorisé.

IMG_2176
Une belle épreuve à armes inégales sponsorisé par Jaked mais j’étais le seul à porter leurs couleurs (labellisé Fina)

Malheureusement en triathlon, la natation est à double titre le parent pauvre du triple effort, déjà la distance est proportionnellement aux autres disciplines bien plus réduite (on notera qu’il existe des compétitions peu connues où les proportions sont égales) ensuite en cas de « mauvais temps » on annule le départ dans l’eau ou on transforme l’épreuve ne duathlon (course, vélo, course). IronMan® a déjà quasiment annulé le départ de masse pour un départ par vague qui fait qu’on ne comprend plus rien à son propre classement en cours de route mais ne transforme pas pour autant son épreuve en duathlon.

Demandez à un décathlonien s’il souhaite retirer une épreuve au programme de son week end et vous aurez ma tête lorsque j’ai vu Bahrein annuler la natation alors que le vent (oui vous savez cet élément qui soufflerait trop fort pour nager mais pas assez pour rouler en vélo?) et la mer à 25°C proposaient des conditions tout à fait convenables. Ici la piste locale (absence quasi totale de culture de la nage en mer, la côte est à 95% privée et l’accès à la mer ne se fait que sur un plage au sud de la capitale, et la formule magique de IronMan® (50% de débutants et 80% de finishers) empêchèrent aux athlètes de pratiquer leurs sports.

C’est grâce au Triathlon que la combinaison de nage s’est réellement développée et qu’aujourd’hui on trouve des produits vraiment souple et bien adapté, mais c’est aussi grâce au triathlon que de nombreuses personnes viennent à l’eau libre notamment lors d’épreuves comme Paris à la Nage ou Swim the Island dont j’ai déjà parlé (plus de 1000 nageurs tout de même cette année à Paris le 17 et 18 juin prochain). Donc cessons là les remontrances et rappelons aussi que ltraithlon se nage en eau parfois très chaude (sans combinaison) et que je ne connais pas le plafond maximal autorisé, quand il est de 31°C pour toutes les fédérations de nage notamment pour ce qui est de la compétition, car l’eau chaude est en fait plus dangereuse que l’eau froide mais c’est un autre débat.

IMG_2192 (1)
Swim the Island 2016 une initiation à l’eau libre pour de nombreux triathlètes, une très belle épreuve italienne.

Passons donc à l’eau très froide et à ceux et celles qui aiment cela et qui nage en maillot  jusqu’à 0°C à savoir le winter et ice swimming qui propose des distances allant jusqu’à 1000m (voire un mile) en maillot de bain. Ici l’ambiance est à la tronçonneuse pour ouvrir un rectangle dans la glace, ensuite l’essentiel est de résister au froid je vous laisse y penser pour vous rafraichir, j’ai envie de m’y mettre mais je ne sais pas pourquoi ce la reste un objectif un peu confus…

Pour les français qui souhaitent nager en eau libre sous l’égide de la Fina, ou de la FFN la combinaison sera obligatoire au dessous de 18°C (soit 2°C de plus qu’en triathlon) mais optionnelle pour la Fina ou en Coupe de France jusqu’à 20°C sauf en Championnats de France comme ce sera le cas à Gravelins ce week end. Vous avez suivi parce que si c’était trop facile il faut aussi parler des températures minimales qui sont de 16°C pour la Fina alors qu’on descend à 14°C en combinaison pour la FFN (12°C pour le triathlon).

Bref un bon bazar auquel il va falloir rajouter le type de combinaison agréée ou pas par la Fina, et là l’étude est en cours auprès d’un laboratoire de l’EPFL (école polytechnique féminine de Lausanne) et la liste ne sera connue qu’en fin d’année 2017 et valable pour la seule année 2018. Donc si vous pourriez nager ce week end avec une combinaison qui ne sera pas validée pour le reste des épreuves en 2018. Cette validation est aussi valable pour les combinaisons tissu dédiées à l’eau libre qui ne sont pas autorisée en bassin. Là aussi entre ces modèles que je porte bien volontiers et le simple maillot de bain il peut y avoir une différence en terme de glisse, et je ne parle pas d’un nageur en slip de bain pas rasé de près.

Pour faire simple il est bon de rappeler que le Marathon swimmers Federation propose une règle plus simple, un maillot le plus simple, un bonnet et des lunettes, bouchons d’oreilles ou pince nez, écran solaire et graisse rien de plus… là vous pouvez faire une traversée sans avoir besoin de connaitre la température elle sera fraiche mais tout le monde part à armes égales.

Un autre moment clé de la préparation : le petit déjeuner.

Sans être aucunement médecin, diététicien ou nutritionniste je ne souhaite pas ici édicter autre chose qu’une méthodologie de bon sens, partant du principe que le petit déjeuner doit représenter 25 à 30% des apports caloriques d’une journée normale il parait évident que l’on ne peut pas se passer d’un tel apport dans la journée d’un sportif pratiquant 10 à 20 heures d’entrainement hebdomadaire.

Pour cela il devrait se composer forcément de plusieurs boissons, de l’eau pour réhydrater après une longue nuit, un jus de fruit pourquoi pas mais plutôt en milieu ou fin de déjeuner pour ne pas trop acidifier l’estomac et d’une boisson chaude au choix. À cela on peut rajouter un produit laitier et un produit céréalier pour les glucides complexes qui vont donner de l’énergie au fur et à mesure de la matinée. Attention toutefois lorsque l’on nage en mer après il parfois difficile de ne pas avoir la nausée. Un apport en acides gras essentiel et de la vitamine A et E pour les tissus musculaires et pour cela le beurre reste excellent, enfin un produit sucré comme du miel ou de la confiture.

0019b91ed6e0191e5f2604

Voilà donc pour le contenu maintenant il faut définir le moment d’ingestion de ce premier repas de la journée. Ici s’affrontent 3 écoles :

Débutons par celle qui me parait la moins naturelle et qui consiste à partir à jeun elle engendre une fatigue musculaire plus importante que la même activité post-prandiale. Certains peuvent y trouver un moyen de perdre du poids quand certaines études démontrent que c’est l’inverse qui peut se produire. Il s’agit certes d’un excellent réveil musculaire mais cette pratique nécessite une grande attention, de boire suffisamment et de faire aussi une croix sur des sorties longues ou intenses. Ensuite on se posera la question de la préparation en vue d’une compétition où il faudra ce jour là avaler un petit déjeuner sans jamais s’y être habitué.

À quelques jours du début du mois de Ramadan nous n’aborderons pas ici la pratique  intense du sport sans aucun apport qui mérite un article complet plus détaillé.

On trouve de nombreux partisans du 50/50 qui consiste à ingérer une partie légère du petit déjeuner avant et une autre juste après l’effort. Sur le plan des apports calorifiques rien à redire mais reste la question de la préparation aux compétitions longues qui nécessiteront elles de partir avec un peu plus de carburant dans le ventre.

On s’en explique avec la méthode qui consiste à prendre l’intégral du menu en une fois au réveil. Les avantages sont nombreux; le rythme digestif est calé, la journée est lancée et après l’entrainement matinal, on peut passer à sa journée professionnelle sans avoir à repasser par la case pieds sous la table. Que l’on soit en compétition ou non le corps est habitué à ingérer ce quart ou plus d’apport calorique, c’est un point important, il s’agit d’un entrainement aussi.

Il n’est pas rare qu’un coureur ou triathlète se plaigne de troubles digestifs suite à la prise d’un gel ou autre que son estomac refuse d’ingérer. Comme expliqué plus haut il faut avant tout entrainer son corps à ce rythme et aux produits que l’on donnera pendant ou avant un effort. Ne jamais improviser le jour d’une course et ne jamais changer ce rythme non plus, il est déjà bien suffisant d’avoir voyagé en avion (simulant une altitude de 2000m et plus pendant plusieurs heures qu’il faudra compenser par un apport en eau important)

Reste la question du temps de latence entre l’ingestion et le début de la pratique sportive (notamment en cas de compétition), s’il faut compter presque 3 heures pour profiter de cet apport certains produits industriels proposent de réduire ce délai à presque 1h30 via des préparations en poudre qui termine en gateau sport. Cela permet certes de rallonger la nuit avant la compétition et d’ingérer un produit modifié et transformé industriellement (on est loin du bio) mais il faut aussi avoir testé et ne pas improviser le jour d’une épreuve majeure. Mais il parait compliqué de passer d’une absence de petit déjeuner le matin sous prétexte que « cela ne passe pas » à avoir à ingérer un tel produit avant une distance marathon ou plus à 4 heures du matin dans un hotel le jour d’une course importante.

L’entrainement doit donc comporter aussi un volet nutrition et apporter des solutions adaptées à chaque discipline, en fonction de la durée de l’épreuve, du climat, des ravitaillements prévus par l’organisation ou encore des intolérances alimentaires.

Pour finir rappelons que pour un nageur en eau libre qui ne s’alimentera plus que par le biais de boissons sucrées en pleine mer, tendues par une perche depuis le bateau suiveur, il faudra aussi envisager de modifier son petit déjeuner pour être sûr de ne pas transformer cet apport essentiel en un problème de nausée qui pourrait limiter la performance.

Championnats du Monde Masters en Hongrie Jour J-80

Le nom sonne bien, ça fait objectif de l’année, voire objectif d’une vie, quand en réalité c’est plutôt une course très courte (3km), en lac sans aucun repère sur le niveau des nageurs engagés ni même sur l’ambiance de ce type de rendez vous international.

Autant le dire tout de suite, mes courses favorites sont celles en mer et qui s’étirent sur plus de 5km, donc je ne serai pas dans mon élément, pour autant en prenant une licence cette année je cherchais à participer à plus de course sur tout type de distances et à visiter quelques endroits de la carte encore méconnus.

Ce sera donc le cas pour Balatonfured que je ne prendrai pas à la légère pour autant, mon objectif est surtout de progresser en eau libre sur de courtes distances pour mieux préparer mes longues traversées à venir. Les plus courtes faisant 14 km en pleine mer, un 3km en lac n’a pas grand chose à voir mais cela reste un moyen de rester motiver pour aller s’entrainer seul et pour continuer à travailler la vitesse.

tihany-1280x640

Voilà donc l’occasion de dévoiler un peu plus mon programme de l’année et d’expliquer mon entrainement afin de donner de la matière à d’autres nageurs en eau libre cherchant des informations sur la préparation à des compétitions loin des élites ou à des traversées comme la Manche ou Gibraltar.

Prendre une licence et s’inscrire à des compétitions sur 3, 5 et 10 km était le moyen de rester motivé tout au long de l’année et d’avoir régulièrement des moyens de vérifier l’état de forme sur des distances types.

Je débute ma saison à Paris lors de l’Open Swim Stars dans le bassin de la Villette les 17 et 18 juin prochain sur 5km le samedi puis 2 km le dimanche. Ayant déjà nagé deux fois dans cette eau pas si sale que cela j’ai apprécié l’idée de partir de Pantin cette année et de nager en ligne droite jusqu’à Paris. Ce sera l’occasion de tester la valeur de référence soit 1h09 sur le 5km. Il faut que je puisse nager au moins aussi vite dans un mois.

Pour arriver à cela c’est 6 séances de natation par semaine pour un total autour de 20 km par semaine, avec au moins une eau libre. On rajoutera à cela les quelques kilomètres que je fais en vélo pour mes déplacements dans Beyrouth et quelques sorties en Mountain Bike et voilà l’essentiel de ma feuille de route.

L’essentiel pourtant n’est pas dans le volume surtout que je n’ai pas le temps pour beaucoup augmenter celui-ci. Il s’agit donc ici de détailler les séances afin de comprendre ce qui à mes yeux semble important à un nageur vétéran en eau libre.

D’abord des sorties en eau libre y compris en eau froide car la température en hiver à Beyrouth sera surement celle des lacs en plein été lors des coupes de France ou lors des traversées en Atlantique. Il s’agit de se confronter pendant 1h à 2 heures à des conditions  plus réelles. La houle, les vagues, l’eau très salée en Méditerranée, la faune et la flore, les bateaux et autres pollutions. Je précise ici que je nage le plus souvent seul et que s’il est toujours de bon conseil de dire qu’il ne fait pas le faire je vais aussi être honnête avec le lecteur, j’adore le sentiment d’être seul en pleine mer, ou en pleine montagne lors d’une sortie vélo. Je ne minimise pas les risques et je tache aussi de les minimiser en portant un safe swimmer attaché à ma taille. Mais on ne se refait pas j’ai débuté la nage en eau libre par la pratique du surf au Pays Basque il y a trente ans…

En piscine aussi je m’entraine seul, pas de club proposant un programme pour les masters au Liban alors j’ai pris ma licence en France auprès du Paris Aquatique et je fais mon propre programme. Le grand défaut de ce système, le manque absolu de convivialité et l’absence de coup de pied au cul les jours où la motivation est restée à la maison.

Voilà en fait pourquoi je me suis tourné vers les réseaux sociaux (ce blog et instagram) afin de garder un peu de motivation tout au long du processus me conduisant à la fin des 21 traversées et pouvoir aussi échanger ici ou là avec des nageurs et autres athlètes s’entrainant pour des défis aussi amusants que le mien.

Dans les bassin je m’astreints une discipline de volume, mais aussi de qualité à travers beaucoup d’éducatifs et des séries de vitesse sur des distances très courtes (25-50m), moyennes (100-400m) et « longues (500, 1000, 2000 et 4000m). Il m’arrive de travailler la force en tractant une bouteille de 2 litres pleine d’eau accrochée par une chambre à air à un pied. Cela favorise la prise d’appui mais aussi augmente le nombre de coup de bras lors d’une longueur et en cela me permet de travailler plus les bras en poussant moins sur le mur.

Car il faut préciser ici que le dos et certes de moins en moins souffrant mais les hernies restent une réalité. Alors si j’ai réussi à redresser la colonne vertébrale notamment grâce à la natation les chocs répétés (et je ne parle pas de la course à pieds que j’ai abandonné depuis 4 ans) refait surgir des inflammations et des douleurs.

Donc au fur et à mesure des mois je travaille l’endurance, la vitesse, la technique, la force et j’essaye de faire varier mon programme pour arriver en forme lors des compétitions pour vérifier la cohérence du plan et la qualité des entrainements.

En ce moment je cherche à réaliser mes fractionnés courts en moins de 1’19 au 100m et les sprints qui dépassent 200m à 1’22 au 100m maximum dans le but de pouvoir attaquer un 5km sur la base de 1’23-1’24. La différence parait trop peu importante entre la vitesse de travail en sprint et la vitesse de base sur 5km mais la motivation en course est un élément important à rajouter au fait que si je ne suis pas un nageur rapide en piscine (pas de culbute) mais que j’arrive au contraire à conserver une plus grande vitesse sans être bloqué par un mur tous les 25 ou 50m.

Sur une distance de 3 km dans le lac Hongrois il s’agira de nager en moins de 42 minutes on est loin des élites mais une fois de plus le mot le plus important dans le titre ça reste Masters.